mardi 31 juillet 2012

Le diable chuchotait de Miyabe Miyuki

Auteur : Miyabe Miyuki
Edition : Philippe Picquier
Genre : Polar
Parution : 6 avril 2012
Pages : 371
Prix : 19,80€

Résumé : Trois morts à Tôkyô : une jeune fille saute du toit d'un immeuble, une autre se jette sous un train, une troisième est renversée par un taxi, tard dans la nuit. Accidents, suicides ou meurtres ?
Déterminé à aider son oncle, Mamoru, du haut de ses seize ans, entreprend de chercher les réponses à ses questions. Il découvre rapidement que celle qui est morte sous les roues de la voiture est impliquée avec trois autres femmes dans une escroquerie. Et, lorsqu'un homme d'affaires éminent apporte un nouveau témoignage qui pourrait disculper son oncle, Mamoru décide qu'il doit sauver la dernière des quatre jeunes filles, cible du tueur. 
C'est alors que l'assassin le contacte.


Mon avis : Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de roman japonais et je dois avouer que retrouver ce style d'écriture si particulier m'a beaucoup plu.
Malheureusement, ce ne sera ni un coup de coeur, ni une lecture qui aura marqué mon esprit et cela pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, j'ai trouvé dommage le fait que le récit soit prévisible. C'est un peu un comble pour un roman énigme de ne pas avoir un suspense suffisant. On devine pratiquement tout dès la lecture du second chapitre. 
C'est vraiment dérangeant car, d'une part, on ne vie plus notre lecture et d'autre part, on a le sentiment que la lecture est longue mais longue. On a cette impression de lourdeur et de répéttion et c'est très gênant.
Pour ce qui est des répétitions, ce n'est pas seulement qu'un sentiment malheureusement, il y en a pas mal. Autant dire qu'on passe du gênant à l'agaçant d'une page à l'autre.
Ensuite, nous avons des moments où l'intrigue prend une sacrée tournure et on tourne les pages assez vite pour savoir ce qui va se passer car on se dit " ah mais peut-être que ce n'est pas ça finalement ". Mais la pression retombe comme un soufflé, on retourne au point de départ. Sans parler des détails inutiles dont l'auteur se sent obligée de nous faire part.
Car non, elle ne lésine pas sur les moments de la vie du personnage principal dont on a absolument rien à faire, comme par exemple : Mamoru crochète une serrure. Comment il a appris à faire ça ? On nous le dit. Pas besoin de plus n'est ce pas ? Eh bien non, pour l'auteur il faut qu'on sache que cela s'est passé à tel moment à tel endroit pour telle et telle raison ... Alors qu'honnêtement c'est le cadet de nos soucis, cela ne fait pas avancer l'intrigue d'un pouce, au contraire, cela ajoute à la lourdeur que l'on peut trouver au récit.
Mis à part cela, je ne sais pas si c'est parce que je n'étais pas assez concentrée mais j'ai trouvé que l'on s'emmêlait souvent les pinceaux en ce qui concerne les personnages. Que ce soit à cause des noms ou autre. Pourtant je n'ai jamais eu ce problème auparavant, mais là, par moment, je ne savais plus qui était qui et qui faisait quoi.
Peut-être que c'est l'ennuie que j'ai ressenti qui a joué son rôle.
Mais bon, ce livre n'est pas désagréable en soi. On passe un agréable moment, il se lit assez vite malgré tout. 
M'enfin, bien que je ne le conseille pas vraiment, si vous tombez dessus jettez-y un oeil quand même.

Note : 6/10


Ayolia von Rozenstolz

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