Genre : Contemporaine
Edition : Babel
Parution : 16 mai 2012
Pages : 221
Prix : 6,50€
Résumé : New York, avril 2000. Bloqué dans sa somptueuse limousine par un embouteillage géant qui paralyse Manhattan, Eric Packer, golden boy de vingt-huit ans, assiste au crépuscule du système qui a porté sa compagnie au firmament de la galaxie Wall Street.
Les yeux rivés sur les cours d'une monnaie dont il a parié la chute et qui remonte contre toute attente, tétanisé par l'irruption dans son monde virtuel d'un réel ensauvagé qui embrase les rues de la ville, Packer accède, en vingt-quatre heures d'une initiation spectaculaire, aux codes qui détiennent le secret de son assassinat annoncé.
Concentrant dans un espace littéraire superbement inédit tous les langages où se profère l'inquiétant scénario global du monde contemporain, Cosmopolis fait du présent une fable, du futur une histoire et de l'archaïque, peut-être, notre étrange avenir.
Mon avis : Alors, pour tout vous avouer, je n'ai strictement rien compris à cette lecture. Je suis littéralement passée à côté.
Certes, il se lit vite car il est très court, mais alors même en étant très concentrée j'ai eu du mal à retenir quoi que ce soit ... Résultat : Eh bien, je n'ai rien retenu du tout finalement, j'ai eu le sentiment de lire du vide en quelque sorte.
Tout d'abord, j'ai trouvé le style de l'auteur vraiment particulier et pas dans le bon sens du terme. Je n'ai pas du tout été transportée par son écriture, je n'ai pas vécu ma lecture, rien. Indifférence totale et malaise profond du à cette incompréhension. Je vous laisse imaginer à quel point cela a été pénible.
On passe du coq à l'âne dans ce livre sans aucun lien logique. On a l'impression qu'il passe tout son temps dans sa limousine puis d'un coup, comme par magie, il se retrouve chez le médecin puis hop, magie, il se retrouve de nouveau dans sa limousine et il se trame une émeute sortie de nulle part puis, de nouveau hop magie, il se retrouve dans une rue et il se passe des funérailles ... Mais wtf ?! Elle est où la véritable intrigue là-dedans ? Ils sont où les liens logiques dans tout ça ?
Sans parler des dialogues qui sont ô combien perché. On entrave rien à ce qui est dit, à qui parle, ni pourquoi. On ne comprend même pas ce qu'ils racontent ... Du délire somme toute. Un livre à consommer après avoir bu une quantité suffisante d'alcool peut-être ?
Enfin bref, je me suis encore fait avoir par la quatrième de couverture bon sang !
Au début je me suis dis " ouais génial, on va parler de Wall Street, du krach boursier ses conséquences tout ça wouw ! " Eh bien non, rien du tout ! Adieu milieu de la finance et ton univers impitoyable ! Pour ceux qui n'y connaissent pas grand chose et que cela ne passionne pas, ne cherchaient pas, vous allez encore moins comprendre cette lecture, c'est dément.
Ensuite, je n'ai pas non plus compris le découpage des parties et autres chapitres. Pourquoi on a des confessions d'un certain Benno Levin en plein milieu d'un chapitre ? Je n'ai noté aucune réelle coupure. Enfin bref, ces confessions sont là pour soi-disant accentuer un suspense inexistant et faire, soi-disant, avancer une intrigue inexistante également. La fin est tellement prévisible que cet " effort " est totalement inutile.
Pour ce qui est des personnages, j'ai quand même apprécié Eric. Je l'ai trouvé très intéressant mais bon, je n'ai même pas réussi à le comprendre non plus. Quant aux autres personnages, je ne savais pas ce qu'ils faisaient là, ni à quoi ils servaient ( à part Torval ).
M'enfin bon, naïvement, je pensais me retrouver avec une lecture super sympa et finalement j'ai perdu mon temps à lire un bouquin vide, incompréhensible. Autant dire que je me suis, encore une fois, fais berner par la quatrième de couverture ... Ahlala. Je me demande comment je vais choisir mes livres à présent, si même les résumés ne sont pas fiables !
Pour conclure, je ne recommande ce livre à personne ! Apparemment il va y avoir un film là-dessus ... On arrête pas le progrès.
Note : 2/10
Ayolia von Rozenstolz
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